Fontaines, lavoirs, puits,…

Le village d’Arance comptait plusieurs fontaines-lavoirs aujourd’hui abandonnées.

■   La Fontaine de Balen « la hount de

Balen »

Elle se trouvait au sud-est du village, non loin de l’église, derrière la Maison Cillaire aujourd’hui propriété de la famille Saint Martin. Cette maison est à l’angle de la rue principale « Carrére » et d’un petit chemin qui descend vers le gave par la côte de Balen..

L’eau faisait surface au bas de la Maison Cillaire et remplissait un bassin. Elle passait ensuite dans un lavoir couvert, très beau à l’époque, avec son toit à quatre pentes et sa table à laver en maçonnerie. Il y avait sept à huit places où s’installer. Ce lavoir était surtout fréquenté par la partie sud du village, jusqu’à la maison du Forgeron Paul Rey, « au catiou ». Les familles apportaient leur linge avec des brouettes ou des charrettes à vaches. Après son effondrement le toit a été remplacé par une dalle en béton.

Maurice Claverie se souvient très bien du temps où jeune adolescent, avec une paire de vaches âgées et bien dociles, il amenait sur la charrette la lessive de la Maison Lahournat que sa mère allait laver à Balen.

Il ne reste plus rien aujourd’hui du lavoir.

 

■   La Fontaine « de Cantou » et son lavoir

A quelques maisons plus  à l’ouest, aujourd’hui en bordure du gave, une source canalisée par deux, trois arrêts en planches, alimentait un deuxième lavoir construit entièrement en bois. L’eau s’écoulait ensuite vers le canal puis dans le gave. De mémoire des gens du village, c’était un très joli endroit, très agréable pendant la guerre. Les diverses crues du Gave l’ont peu à peu détruit.

 

■   « Le clot de l’aumette »

l’aumette

Il est toujours possible d’apercevoir le ruisseau de l’Aumette  juste sous le petit  pont de l’actuelle route de Lacq à Arance. Un peu plus en amont se trouvait un trou d’eau alimenté par le ruisseau.

 

Jadis, un petit pont de bois l’enjambait. Une seule personne pouvait passer, à pied ou à vélo. Les vaches le traversaient directement dans les joncs. Quelques personnes y amenaient leur linge avec leur planche à laver,  « lou labadé ». Il n’y avait pas grand monde, la plupart des gens allant aux lavoirs de « Balen » ou de « Cantou » dans le village.

Au pied de la côte d’Arthez, au bord du « Lhenx », se trouvait un autre lavoir en bois, utilisé par les familles avoisinantes.

 

■   Les puits

 L’eau à Arance n’est qu’à trois à cinq mètres de profondeur… Chaque maison avait son puits. L’eau était de très bonne qualité. Très vite après la guerre de 39-45, la plupart des puits ont été équipés d’une moto-pompe et l’eau courante installée dans les maisons. Arance ferait  partie des premiers villages ayant reçu l’électricité, avant la guerre de 14-18. Afin d’alimenter une manufacture de tissage, le moulin à eau s’est vu dans un premier temps muni d’une turbine. Plus tard, une petite usine d’électricité l’a remplacé. La manufacture de tissage se trouvait à côté du canal, près de la fontaine de Balen. Son activité s’est arrêtée peu après une grande crue, autour de 1928.

Après l’arrivée des usines…

L’installation des usines a bouleversé cette organisation. L’eau sortait des puits avec des auréoles d’huile et était impropre à la consommation, à l’exception de quelques maisons…

Un nouveau système d’approvisionnement et de distribution de l’eau a été installé sur la commune, dès les années 60.

Le puits du château d’Arance

Tous nos remerciements à Maurice Claverie, Céleste et Vincent Cambet  pour les informations transmises sur leur village.

 

Village de Mont

 Si dans la vallée du Gave de Pau, l’eau n’était qu’à quatre ou cinq mètres de profondeur, il n’en était pas de même sur les hauteurs. A Mont, sur le haut du plateau, il fallait creuser des puits de quatorze, quinze mètres pour trouver l’eau ce qui représentait des sommes très importantes à engager. Toutes les maisons n’avaient donc pas leur puits.

Le Château Blanc, face au restaurant « Laborde » en haut de la colline, disposait de son propre puits équipé autrefois certainement de godets avec une grande roue. Quelques maisons avaient le leur. Chacun s’organisait soit en prenant l’eau chez des voisins soit en allant à l’une des trois fontaines du village. C’était une façon de se rencontrer. Cela tissait des liens étroits de voisinage.

Deux cours d’eau traversent toujours le village de Mont : « la  geüle » et « le Lhenx », prononcer « illenx ». Sur leurs rives, bon nombre de lavandières installaient autrefois, selon leurs préférences et amitiés, de petits lavoirs en bois, les « labadés » , notamment du côté du Moulin et un peu plus loin en direction de Gouze au niveau d’une petite cascade qui semble avoir été aménagée par le passé. On pouvait voir en effet à cet endroit une petite digue avec une cascade très douce et dans le fond de la rivière des cailloux scellés. « Ma grand-mère allait là-bas pour laver le linge » nous confirme André Gardère.

■   La houn « dou Bénédict »

 Cette Fontaine est située sur la route Nationale 117, au pied du coteau autrefois entièrement boisé. Jusqu’à ces dix dernières années, elle était encore très fréquentée, chacun venant s’y approvisionner.

« En revenant de l’école, se souvient André Gardère, nous traversions le bois, et, nous y arrêtions pour boire ».

Dès que son eau a été déclarée non potable, la source a été abandonnée. Elle ne s’écoule plus comme autrefois..

 

La houn dou talou et son lavoir à Mont

■   La houn « dou talou »

Il s’agit de la fontaine du lavoir de Mont au quartier de la Geüle. Elle alimentait le lavoir – toujours en excellent état suite à diverses rénovations – puis s’écoulait dans le gave «  Moundes » et rejoignait la rivière de la Geüle.

Les femmes du village descendaient leur linge au lavoir avec des brouettes à la roue en fer. La route était caillouteuse et difficile à remonter avec le linge mouillé.

Des gens du quartier d’Arracq d’Arthez de Béarn venaient en période de sécheresse également au lavoir laver leur linge et  abreuver aux cours d’eau leurs troupeaux.

 

■   La houn « des Cartolles »

Située en bordure du chemin des Cartolles, au pied de grands arbres, cette fontaine était également très fréquentée par les gens du village.

La fontaine des Cartolles à Mont

L’eau émane d’une source située de l’autre côté de la route. Elle a été captée pour les besoins du château de Lestapis. Le lavoir couvert du château était en effet installé à cet endroit. Il en reste quelques murs. L’eau a été déclarée non potable il y a une vingtaine d’années.

 

 ■   La source « du bélier »

Une source importante existait au pied de la colline en contrebas de la fontaine des Cartolles, à 150 mètres du chemin, sur la gauche, dans les champs. Cette source était équipée d’un bélier qui alimentait toute la propriété du Château de Lestapis notamment un bassin avec une cressonnière  et de grands abreuvoirs. Ces derniers étaient situés au niveau de la cour de la Mairie de Mont, côté salle des fêtes. Une grande réserve était installée sur des piliers derrière l’institut rural de Mont.

 

■   La source « du Roy »

 Cette source se trouve à l’emplacement de l’écrêteur. Elle a un temps alimenté la commune d’Arthez de Béarn avec l’installation d’une station de pompage. Cette source était réputée pour guérir les « oies boiteuses »… On les y conduisait nager, et elles étaient guéries.

Les différents budgets approuvés lors des délibérations municipales de la Commune de Mont consultées sur les années 1854 à 1904 font apparaître des sommes de 20 à 100 francs allouées très régulièrement pour « l’entretien des aqueducs et fontaines, puits et mares » du village.

Remerciements à Yves Boye, Jean Domblides et André Gardère  pour toutes les informations transmises sur ce sujet.

 

Village de Gouze

 A Gouze, de multiples petits ruisseaux  longent les champs et les maisons. Les troupeaux y buvaient  en journée et évitaient ainsi à leurs propriétaires la corvée de remplir les abreuvoirs sauf lors des hivers très vigoureux où les bêtes restaient à l’étable. L’eau est très présente au bas du village: chaque maison avait son propre puits, l’eau n’étant qu’à deux, trois mètres de profondeur.

Il n’en était pas de même sur le plateau où l’eau se trouve à dix, douze mètres de profondeur.

 

On trouve plusieurs sources:

■  Une première Source

Située à l’entrée du village, sur le chemin du gave, elle ne s’écoule plus aujourd’hui.

■   La seconde source près de la route du château de Lesparda

Cette source alimentait autrefois un bassin aujourd’hui comblé.

■   La houn « dou Haou »

 

Cette source est située à la sortie de Gouze, au bout de la « route du bourg » actuelle, à l’arrière de la dernière grange, faisant angle sur la gauche,. Cette grange abritait autrefois un chai avec son pressoir.

L’eau de « la houn dou Haou » s’écoule au pied de la grange, en bordure des champs. Un lavoir y était aménagé. Les tables à laver sont toujours là.

 

■   La source « yann flèche » appelée aussi « Aygue fresca » ou encore « yann fresca »

Située sur la gauche de la route d’Arthez juste en haut de la première côte après la route nationale, elle était réputée pour être une très bonne eau de source.

■   Une cinquième source

Elle se trouve à deux cents mètres environ d’Aygue fresca un peu plus loin toujours sur la droite de la route d’Arthez de Béarn, dans les terres.

Un petit sentier la rejoignait au bas de la côte, et, continuait ensuite jusqu’à la route d’Arthez, où il débouchait prés de la propriété de la famille Bareille. On passait entre « les gabarres », des tuies d’1 m 50 environ de hauteur, pleines d’épines de 2 à 3 cm de longueur avec des fleurs jaunes très belles.

Son eau, pour les connaisseurs était bien plus fraîche que celle de « Aygue fresca ».

Elle n’avait pas de nom particulier. La source se déversait dans un petit ruisseau mitoyen «  le Partarieu ». Un petit pont de bois le traversait pour se rendre à la source.

 

 ■   La source de Canou

Située à l’entrée du village de Gouze, à 50 mètres à gauche après la salle des fêtes et le pont de l’autoroute, la source de Canou était aménagée.

L’eau qui sortait de terre bouillonnait, et, alimentait un bassin de 2 mètres sur 2 avec un lavoir en ciment d’une place, le tout abrité sous un énorme chêne. Cette source, bien qu’ouverte sur la route, était privée.

Les lavandières de Gouze

Dans le bas du village beaucoup de lavandières s’installaient sur les ruisseaux avoisinants de leurs choix. Elles y amenaient leur linge ainsi que leur propre lavoir de bois, le « labadé », avec une brouette.

Sur les hauteurs de Gouze, dans tout le quartier du bois, chacun amenait son linge avec des brouettes au ruisseau «  le Partarieu ». Tout le long du ruisseau étaient aménagés de petits lavoirs de bois avec des planches pour arrêter l’eau.

Roger Hilloou se rappelait plus particulièrement de Marie Lartia qui descendait du haut de Gouze, bien droite, son linge dans une bassine posée sur un rond de tissu sur la tête – la cabède ou la cabédère –  sans jamais chercher à le tenir.

L’installation des premières sondes sur les hauteurs de Gouze, aux abords des communes de Mont et Argagnon, a rapidement entraîné une pollution du ruisseau «  le Partarieu »  qui les longeait.

La SNPA, Société Nationale des Pétroles d’Aquitaine, a réglé ce problème en installant plus en amont, sur un ruisseau donnant sur «  le Partarieu », un nouveau lavoir en béton de 2 places, avec une vanne de retenue pour l’eau, le bassin avait une profondeur d’1m20 à 1m50.

Ce lavoir existe toujours. Les dernières lessives ont été faites là. Il a été abandonné à l’arrivée des machines à laver.

Tous nos remerciements à André Trouilh, Christiane Lamazou et Roger Hilloou  pour toutes les informations transmises sur le village de Gouze.

 

Village de Lendresse

L’eau n’étant qu’à trois quatre mètres de profondeur, beaucoup de maisons à Lendresse avaient leur propre puit, pas toutes cependant…

Ainsi le puits des Goarré, 35 rue St Jacques, desservait tout le voisinage. Denise Chardier, issue de l’une des familles avoisinantes nous expliquait qu’ ”aller chercher de l’eau au puits” faisait partie des tâches ménagères accomplies par les femmes. C’était à la fois une corvée et un moment de détente, de convivialité. Chaque jour les femmes s’y retrouvaient pour parler, échanger, partager un moment entre elles.

A  l’annonce des travaux d’installation de l’eau courante dans chaque maison, l’une d’elles se serait exclamée : “Mais, nous n’allons plus nous voir alors!!…”.

Effectivement, l’arrivée de l’eau courante a apporté un changement de vie très important dans la communauté.

Les deux métairies face au stade actuel, propriétés des familles Camgrand et Bénito partageaient un puits commun situé à l’angle de la prairie et du stade, juste en bordure de la route de Saint Jacques. Il ne reste rien aujourd’hui de ce puits.

De même, deux autres propriétés, appartenant à la famille Lafitte pour l’une et à  Madame Chin pour l’autre, partageaient un même puits. Ces maisons étaient situées entre la canalisation et la Maison Nicot, sur la droite de la rue Saint-Jacques en sortant du village. Toutes deux ont été détruites après leur rachat par les usines en 1956. Ce puit était accolé à la maison de Mme Chin et à un apenti, hangar du côté des Lafitte. Ceux-ci utilisaient une pompe à eau pour puiser l’eau. Marie Chin de son côté accédait directement au puits de sa cuisine. L’été, nous explique Pierre Lafitte, elle faisait pendre des bouteilles à des cordes afin que chacun puisse avoir à disposition des bouteilles d’eau bien fraîches. Chacun était ainsi à l’abri des intempéries, chez soi pour puiser l’eau. Mme Chin est décédée à l’âge de 100 ans.

Le puits de Lendresse le plus élaboré est celui de l’ancienne abbaye laïque appellée aujourd’hui “le Château”. Il était muni de godets et avait un rendement supérieur à tous les autres.

En voici une  photo avec Maurice Martin du Gard et Francis Jammes posant à ses côtés.

 

La Fontaine du Château

Lendresse ne possède qu’une seule fontaine située en contre bas de la route de l’embarcadère, côté sud de l’ancienne abbaye laïque.

Cette fontaine était à quelques mètres de la première  église de Lendresse. Rappelons que cette première église a été emportée, avec son cimetière attenant, par le gave lors de crues importantes, autour de 1875. Une nouvelle église a été peu après construite au centre du village, et, le gave détourné lors de grands travaux dans les années 50.

La fontaine du château à Lendresse

 

La «  Fontaine du Château » présente un passage souterrain cimenté sur plusieurs mètres.

Une deuxième source jaillit en aval, à une dizaine de mètres en contrebas, avec un débit plus important.

 

L’ancienne église était construite ainsi auprès, voire au-dessus, de deux sources, issues certainement d’un seul et même cours d’eau souterrain compte tenu de leur proximité.

La route actuelle de l’Embarcadère se prolonge jusqu’au Gave. Elle conduisait autrefois jusqu’à trois sources ainsi qu’à l’embarcadère du bac et un gué.

 

■   La  première source se trouvait au coin de la propriété Daubas et de la Sonde Total. Cette source alimentait un petit étang donnant sur le chemin.

 

■   La houn de las dolors

 Cette deuxième source était située sur la gauche du chemin et donnait sur un petit trou d’eau… réputé pour soigner les douleurs.

 

■   La houn de Miqueu

Située à vingt mètres environ de la précédente,elle était la plus importante des sources du village, avec une eau abondante qui ne gelait jamais. L’eau se déversait dans un très joli lavoir, pour ceux qui l’ont connu, de trois ou quatre mètres de long, couvert d’un toit de tuiles à deux pentes.

Ce lavoir était muni de deux grands bacs, avec en bordure du premier une très belle table de lavage, une très longue surface ressemblant à du marbre, en tous les cas parfaitement lisse, sans la moindre aspérité suivant le témoignage de  Mme Denise Marque épouse Chardier, l’une des dernières lavandières à l’avoir utilisée.

Trois autres sources existaient, un peu plus loin dans les champs:

■   La source de Bétouigt

 Cette source se situe à cent mètres sur la gauche de l’entrée du chemin de Betouigt . Cette très jolie source bordait autrefois un petit bois en contrebas d’un champs de maïs. L’eau y était fraîche, et, s’écoulait doucement parmi les herbes et le cresson. Plus loin, elle rejoignait la Source de Miqueu pour se diriger vers un bras du Gave.

 

■   La source de Soubirat

 Cette source se trouvait sur la droite de la route de Muret, peu avant le chemin du Courraü. Elle traversait la route au niveau du virage de Labartette et poursuivait son chemin vers le gave.

 

■   La source du « petit bois de Lestapis »

 Cette source jaillissait de terre dans un petit bois bordé de vieux arbres, au sol couvert de lierre. Elle communiquait ensuite par le biais d’un « trou d’eau »  avec la Geüle. Des brochets remontaient par ces petits cours d’eau et venaient frayer dans le bois.

Aujourd’hui…  plusieurs de ces sources ont disparu.

L’ensemble de ces sources ont été mises à mal, dans les années 60, avec d’abord les campagnes de géophysique de la SNPA.

Des charges de dynamite étaient placées un peu partout pour étudier le sous-sol, repérer les poches de gaz, de pétrole. Ces explosions répétées, fissurant parfois les maisons du village, ont certainement eu un impact important sur les trajets des sources.

Peu après l’installation d’une sonde, en bordure de la source de la propriété des Daubas, des houns de las Dolors et de Miqueu, la SNPA détruisait le lavoir.

 Récemment, la restructuration de l’espace agricole autour du village faisait disparaître la source de Soubirat ainsi que le «  petit bois de Lestapis » avec sa source. Des drains absorbent aujourd’hui toutes leurs eaux.

 

La découverte d’une ancienne citerne dans leur jardin par Lucienne et Robert Bénito, citerne peut-être en lien avec l’ancien château féodal de Lendresse

Le Château seigneurial du village se trouvait autrefois un peu en retrait de la route St Jacques derrière les maisons Bénito et Cangran. Il reste encore les murs en pisé en bordure de route pour en témoigner. Ce château est enregistré dans le “Dénombrement Général des Maisons de la Vicomté de Béarn en 1385 par ordre de Gaston Phoebus”. Il appartenait à la famille de Safores, seigneurs de Lendresse.

Jean Camgrand nous avait expliqué autour de 2010 qu’il y avait dans son champs, à l’arrière des granges, des fondations circulaires faisant penser à des tours. Il les avait “dynamite” pour ne plus les accrocher avec sa charrue quand il labourait…

Robert et Lucienne Bénito de leur côté avaient repéré dans leur jardin au ras du sol une sorte de construction circulaire. Ils l’ont déblayée petit à petit, jusqu’à voir apparaître les premières marches d’un escalier…

Voici les photos de leur découverte :

L’escalier descend à environ 2 mètres de profondeur.

 

 

Face à lui, une ouverture dans le mur avec une tuile canal disposée à l’envers fait penser à une alimentation d’eau. Le fond du puit était  tapissé de tomettes rouges.

 

 

 

Il s’agit d’une citerne, impossible pour nous d’en savoir davantage sur sa date de construction, son usage, son fonctionnement.

 

En ce qui concerne le gave, les travaux engagés pour son détournement ont apporté une protection importante au village qui n’est plus menacé comme par le passé par ses crues. Il est vrai que le barrage d’Artix a également assagi son débit.

L’ancien lit est aujourd’hui un espace de promenade très agréable avec un cours d’eau communiquant avec le gave, donc toujours poissonneux, un petit pont de bois qui l’enjambe, un  parcours sportif et un sentier de découverte retraçant l’histoire du village.

Remerciements à Jean Doumecq, Denise Chardier, René Marque, Ginette Marque, Jean Camgrand et Henri Lasbistes, Robert et Lucienne Benito pour toutes les informations qu’ils nous ont transmises sur ce sujet.